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Egalibre - Page 8

  • Le déséquilibre de la mondialisation

    La mondialisation politique. L’avènement d'une économie mondialisée sans une politique mondialisée crée une prise de pouvoir des acteurs économiques dominants aux dépens des acteurs politiques.

    Ne l’acceptons pas. Le collectif est en danger. Il est temps de prendre au sérieux la politique.

    Réduisons le déficit politique de la mondialisation en freinant son volet économique et en accélérant son volet politique.


  • La révolution du travail

    Notre rapport au travail est imprégné par notre histoire qui date d’avant les révolutions technologiques. Nous n'avons pas encore pris la mesure de celles-ci.

    Pour produire notre nourriture, dans un pays comme la France qui n'est pas une exception, le temps de travail humain nécessaire est 20 fois moins important qu'il y a deux siècles. Ce fantastique progrès, nous avons du mal à l’assumer.

    Inventons un système qui autorise le partage des bénéfices de nos révolutions technologiques. Avec toutes nos capacités, la misère n’est plus tolérable.

     

  • Amenons la démocratie à maturité

    Amenons la démocratie à maturité. Simplifions les comptes publics et les lois. Informons et formons les citoyens sur les décisions publiques, sur les coûts et les résultats des services publics. Améliorons l'organisation du jeu démocratique représentatif. Etendons la démocratie à l’entreprise. La progression générale de l'éducation et les nouveaux outils de communication nous autorisent aux réformes ambitieuses. La maturité de la démocratie est à notre portée. Sinon la politique-spectacle et la confiscation du pouvoir par les experts continueront à prospérer, et nos démocraties disparaîtront.

  • La construction d'un collectif intelligent

    Les révolutions scientifiques de ces trois derniers siècles sont le véritable marqueur de notre civilisation. Elles réclament des révolutions politiques et sociales à la hauteur de ces mutations.  En politique, nous sommes encore très immatures. Certes, nous avons introduit de la démocratie. Mais qu'en faisons-nous ? Comment se satisfaire du niveau de nos débats politiques et de nos élections ? Nos propres capacités d'autodestruction ne nous autorisent plus les comportements politiques infantiles. Il est temps de nous coltiner avec la construction d’un collectif intelligent.

  • La victoire des banques

    Ce mois de septembre 2012 a vraiment été formidable pour les banques.

    D'abord la Banque Centrale Européenne, avec Mario Draghi, qui autorise les banques à se défausser auprès d'elle d'emprunts d'Etat à court terme pourris en échange d'argent frais. De façon illimitée, mais à la condition toutefois que les Etats en question s'obligent à des régimes drastiques sur leurs finances publiques. La pression est donc maintenue sur les Etats pendant que les banques ramassent la mise publique (création monétaire).

    Ensuite la Banque Centrale des Etats-Unis, avec Ben Bernanke, qui autorise les banques à se défausser auprès d'elle, cette fois-ci de crédits immobiliers pourris (il y en a encore beaucoup visiblement), en échange d'argent frais. A hauteur de 40 milliards de dollards par mois jusqu'à disparition de tous ces crédits pourris. Là aussi, ce sont les banques qui ramassent la mise publique (création monétaire).

    Les financiers nous ont toujours expliqué que la création monétaire publique était dangereuse pour l'inflation. Sauf quand ils en sont les bénéficiaires ? Les détenteurs d'actions bancaires peuvent se frotter les mains. Formidable mois de septembre 2012 !

    François Hollande, peux-tu nous rappeler quel est ton adversaire ? Non, je charrie...