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  • Les 4 travaux d'Hercule

    La mondialisation politique. Cela pourrait être une évidence. Notre mondialisation en marche appelle la création d'une organisation politique internationale digne de ce nom. Nos institutions internationales ne sont pas à la hauteur des enjeux. Le choix d'une économie mondialisée sans une politique mondialisée crée une prise de pouvoir des acteurs économiques aux dépens des acteurs politiques. Mais nous ne construirons pas un collectif intelligent avec les seuls acteurs économiques. Il est temps de prendre au sérieux la politique.

     

    La révolution du travail. Notre rapport au travail date d'avant les révolutions technologiques. Nous n'avons pas encore pris la mesure de notre révolution technologique. Pour produire notre nourriture utile, dans un pays comme la France, qui n'est pas une exception, le temps de travail humain nécessaire est vingt fois moins important qu'il y a deux  siècles. Ce fantastique progrès, c'en est un, nous avons du mal à le digérer. Nous ne supportons pas le chômage, alors que nous pourrions le fêter. A condition de savoir partager, avec intelligence, les bénéfices de nos révolutions technologiques.

     

    La maturation de la démocratie. Simplifier les comptes publics et les lois. Informer et former les citoyens sur les décisions publiques, sur les coûts et les résultats des services publics. Améliorer l'organisation du jeu démocratique représentatif. La progression de l'éducation générale et nos nouveaux outils de communication nous autorisent beaucoup de choses. La maturité de la démocratie est à notre portée. Si nous continuons à ne pas prendre au sérieux la démocratie, la politique spectacle et la confiscation du pouvoir par les experts prendront de l'ampleur, et nos démocraties disparaîtront.

     

    Le développement des services publics. En France, nous avons besoin de leur donner un second souffle. Avec la révolution du travail et la maturation démocratique, nous pouvons enfin développer les services publics. Les idéologies opposées, de gauche et de droite, qui ne font souvent que cacher des intérêts, doivent céder la place au pragmatisme et à l'intérêt général. Les entreprises privées et les services publics sont  complémentaires et en concurrence. Tout est envisageable. Etudions un secteur bancaire en service public intégral, un service public du logement intégré et puissant, et un service public plus étendu dans le domaine de la santé.

     

    Les 4 travaux d’Hercule…

  • la gauche et la droite (suite)

    Prenons un exemple. Pour valoriser les services publics, idée de gauche, il est préférable de transformer progressivement les fonctionnaires en travailleurs ordinaires, idée de droite.

    Dans ce cas, une idée de droite est la condition de progression d'une idée de gauche. Mais comme les deux camps s’excluent, cette idée de simple bon sens se transforme en hérésie. C’est con.

    Le projet Egalibre est un métissage entre la liberté et l’égalité, une condition nécessaire pour un collectif intelligent. Remarquons que le mot équilibre unie déjà le concept d'égalité (équi-, qui veut dire égal) et de liberté (-libre). Egalibre est son cousin.

    La dualité politique entre la gauche et la droite est une invention française, qui date de la révolution. Période pendant laquelle la liberté et l'égalité se retrouvent dans la devise de la république française, avant et avec la fraternité.

    Les Français d’aujourd’hui peuvent-ils être à la hauteur de cette histoire ?

  • A la recherche du collectif intelligent

    En très peu de temps à l'échelle de notre humanité, deux siècles environ, nous avons développé des connaissances et des outils technologiques formidables, qui nous ont projetés dans un monde nouveau, moderne.

    Je crois que nous ne pourrons y survivre que si notre développement politique est de la même amplitude que le développement de nos techniques. Nous avons déjà avancé dans la bonne direction, avec l'idée et la pratique de la démocratie. Nous devons maintenant passer à la vitesse supérieure. L’inertie en cours, si elle se prolonge, signera notre perte.

  • Se coltiner avec le collectif

    Le développement d'un collectif intelligent est une priorité.

    Aujourd'hui, nous participons à l'entretien et au perfectionnement d'une machine économique globale. Ce sont les machines qui réalisent le plus gros du travail, et ce sont les humains qui les inventent, les perfectionnent, les exploitent et les entretiennent.

    Ce changement radical de perspective implique une montée en puissance de l'organisation collective, du collectif en général.

    Le collectif nous inquiète. A juste titre. Sans une véritable démocratie, un collectif fort a toutes les chances de mal tourner. L'expérience nous l'a enseigné.

    Mais la haine du collectif est une mauvaise réponse. Les conditions qui favorisent sa montée en puissance ne vont pas disparaître, elles vont se renforcer.

    Affrontons le collectif, coltinons-nous avec lui, ne le fuyons pas. Travaillons à le rendre plus intelligent, plus juste, plus respectueux des libertés de chacun.

  • Piloter l'économie nationale

    Affranchissons-nous de cette mondialisation économique à marche forcée. Celle-ci est une calamité pour toutes les nations qui ont réussi à bâtir un système social un peu avancé.

    Sans règles communes, la mondialisation économique est juste une bénédiction pour tous ceux qui veulent remettre en cause les acquis sociaux obtenus dans les Etats démocratiques. Les produits et services exposés à la concurrence internationale sont réalisés là où les contraintes sociales sont les plus faibles.

    Les Etats démocratiques sont coincés, la peur du chômage les incite à entrer dans la course infernale au moins disant social.