Assumer le collectif

La révolution scientifique et technologique que nous vivons nous apporte de la richesse et des libertés dans de nombreux domaines. C’est génial. Mais cette révolution scientifique finira mal si elle n'est pas complétée par une révolution politique de même ampleur.

En politique, nous sommes encore des enfants, immatures et largement inconscients. Nous avons pourtant introduit de la démocratie, une avancée essentielle. Mais qu'en faisons-nous, pourquoi ne la prenons-nous pas au sérieux ? Comment pouvons-nous encore supporter le superficiel de nos débats politiques et de nos élections ?

Nous ne pouvons plus attendre. Nos capacités d'autodestruction ont atteint un niveau critique, qui ne nous autorise plus ces comportements politiques infantiles. Il devient urgent de nous orienter vers davantage de maturité politique,  la recherche d’un collectif plus intelligent.

La révolution du travail

Notre rapport au travail est dépassé. Pour produire notre nourriture utile, dans un pays comme la France qui n'est pas une exception, le temps de travail humain nécessaire est vingt fois moins important qu'il y a deux de nos siècles.

Ce fantastique progrès, nous avons du mal à le digérer. Nous ne supportons pas la baisse globale du temps de travail alors que nous pourrions fêter cet événement. A condition de savoir partager, avec un peu d’intelligence.

Et nos entreprises, organisations de production et de services, sont restées figer à un stade pré-démocratique qui doit être dépassé.

La mondialisation politique

La mondialisation politique. Son développement pourrait être une évidence. Votre mondialisation en marche appelle la création d'une mondialisation politique. Mais vos institutions politiques internationales ne sont pas à la hauteur des enjeux.

Une économie mondialisée sans une politique mondialisée crée une prise de pouvoir des acteurs économiques aux dépens des acteurs politiques.

Vous ne construirez pas un collectif solide et intelligent avec les seuls acteurs économiques. Il est temps de prendre au sérieux le collectif et la politique. 

Conseils politiques d'un extraterrestre (suite)

Comment pouvez-vous encore supporter la puérilité et le manque d'intelligence de vos débats politiques et de vos élections ? Vous ne pouvez plus attendre. Vos capacités d'autodestruction ont atteint un niveau critique, qui ne vous autorise plus ces comportements politiques infantiles. Il devient urgent de vous orienter vers davantage de maturité politique,  la recherche d’un collectif plus intelligent.

Nos conseils politiques s'adressent à la Terre entière. Mais nous ne pouvons pas proposer des conseils politiques concrets et pertinents à l'ensemble de votre planète, les situations sont trop différentes d’un pays à l’autre. Nous avons fait le choix de nous adresser à un pays en particulier et à ses habitants. A lui d'initier le développement politique que nous vous souhaitons.

 

Nous avons choisi la France. Les raisons sont nombreuses : une bonne amorce de métissage de la population, une démographie correcte, une nation solide, un niveau économique intéressant, une démocratie relativement saine, de véritables services publics, et une petite taille rassurante pour les autres nations. Mettons tout de même un bémol à ce diagnostic trop charmant : les Français ont aussi de solides défauts, leur arrogance n'a d'égale que leur trop fréquente résignation. D'autres scénarios étaient possibles, celui-ci a eu notre préférence. 

la droite et la gauche

Nous avons développé une dualité politique entre la gauche et la droite. Les ressorts de cette dualité sont bien réels. L'opposition entre la gauche et la droite est une confrontation entre le principe d'égalité et le principe de liberté.

Ces principes sont tous les deux désirables mais en parfaite opposition. La liberté à tout prix, c'est la loi du plus fort et l'explosion des inégalités. L'égalité à tout prix, c'est la suppression des libertés et le monde de la contrainte.

 Ma conviction est que l'art politique consiste à donner un maximum de réalité à la liberté et à l'égalité, à concilier les contraires, à trouver le bon équilibre. Ceux qui se situent à droite veulent privilégier la liberté, ceux qui penchent à gauche donnent la priorité à la lutte contre les inégalités.

Le problème à résoudre est celui de l'hémiplégie politique. Nos débats et nos partis politiques s'obligent à choisir entre deux camps : le camp de gauche ou le camp de droite. Oui ou non. Blanc ou noir. L'être ou le néant. La liberté ou l'égalité. C'est le niveau zéro de la démocratie, son mode binaire. Si cette opposition est structurante, elle est surtout stérile quand les deux s'excluent l’un l’autre.

Une politique juste et réaliste cherche l'équilibre entre la gauche et la droite, l'égalité et la liberté. Car l'un ne va pas bien sans l'autre. Egalibre vaincra.