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  • Mondialisation financière

    Je viens d’écouter Bruno Le Maire sur l’émission « C Politique » sur France 5. Il a dit une phrase que je relève : « Taxer le capital autant que le travail est une hérésie. »

    C’est vrai que les revenus du capital sont aujourd’hui beaucoup moins taxés que les revenus du travail. Je trouve cet état de fait et la remarque de Bruno Le Maire profondément choquants.

    Pour deux raisons. D’abord, si nous voulons lutter contre le chômage, il est logique de vouloir alléger les impôts et taxes qui pèsent sur le travail. Taxer plus les revenus du capital est l’une des voies pour y parvenir. Ensuite, n’est-il pas plus juste moralement de moins taxer les revenus du travail que les revenus liés à des richesses déjà acquises ?

    Oui, c’est évident, mais… Ceux qui ont le pouvoir d’investir en France ont aussi le pouvoir d’aller investir ailleurs qu’en France. Et ils le font savoir. Quitte à se cacher derrière l’arbre d’entrepreneurs méritants qui cache la forêt des capitalistes de tous poils. La mondialisation financière a créé un rapport de force très favorable aux investisseurs. Un politique élu comme Bruno Le Maire a parfaitement intégré cette donnée.

    Nous sommes encore en démocratie, mais il faut bien constater que les capitalistes utilisent la mondialisation financière pour imposer une pensée aussi injuste que celle exprimée par Bruno Le Maire.

    Il est temps, je le crois, de se battre contre cette mondialisation financière.

    Mes propositions : sortie de l’euro, contrôle des changes, service public bancaire, autogestion. L’artillerie lourde ? Sans doute, mais pour être pertinent et efficace un remède se doit d’être à la hauteur du mal constaté.  

  • Régression politique

    Sur le plan politique, nous sommes dans une période de régression.

    Plusieurs indicateurs vont dans ce sens :

    - les inégalités tendent à croître,

    - le budget européen régresse,

    - la Françafrique est de retour,

    - les services publics se réduisent,

    - le racisme remonte,

    - les vieilles peurs reviennent,

    - les positions se figent,

    - l'innovation est aux abonnés absents,

    - le pouvoir d'achat moyen baisse,

    - ....

    J'en oublie certainement. Avant, on disait que tout est possible. Aujourd'hui, plus rien ne semble possible. A part sauver ce qui ne devrait pas l'être. Par exemple notre système bancaire, la mondialisation actuelle ou encore l'euro. Dans un tel climat, vouloir proposer un projet politique innovant, radical et iconoclaste est un véritable suicide marketing.

    Hollande ou Sarkozy, c'est le triomphe du même conservatisme, qu'il soit dit de gauche ou de droite ne change pas grand-chose.

  • Union des nations démocratiques

    Sur notre planète, la démocratie a déjà remporté quelques victoires. Elle a déjà fait la preuve de son efficacité par rapport aux autres formes de pouvoir. Mais la partie est loin d’être gagnée, nos démocraties sont encore faibles et immatures. Nous connaissons tous les simulacres de la démocratie. Élections truquées, médias contrôlés, opposants pourchassés, les pouvoirs tyranniques qui se prétendent démocratiques sont la règle plus que l’exception.

    Cette Union des Nations Démocrartiques ne reconnaîtra pas les nations qui font semblant avec la démocratie, qui ne respectent pas un solide cahier des charges, dans leurs institutions et dans leurs pratiques. Ce cahier des charges reste à écrire mais les éléments majeurs sont connus : élections transparentes, liberté d'expression, égalité des citoyens, respect des minorités, stabilité des frontières, solidarité envers les plus démunis, qualité et gratuité de l'éducation et de l'information des citoyens. Pour être légitimes, ces règles doivent être simples, universelles, connues de tous, discutables, discutées, modifiables. L'époque des textes sacrés, venus de Dieu sait où, est révolue.

    Pour bien démarrer cette Union des Nations Démocratiques, nous avons intérêt à nous donner dès le départ des projets communs à la fois concrets, structurants et utiles. Ils constitueront le socle initial des projets de l'UND (Union des Nations Démocratiques). Egalibre propose les trois projets suivants : une armée internationale, une recherche internationale, et une solidarité internationale.