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bayrou

  • Le tabou de l'autogestion

    Maintenant qu'il est question de refonder la gauche, nous pouvons tout remettre à plat, c'est le moment.

    L'économie veut échapper au politique, au grand dam de la gauche, qui voit fondre les solidarités. Le politique doit reprendre la main, impérativement. Mais sans s'embarquer dans un antilibéralisme dépassée et ridicule.

    Une solution négligée et trahie, que je souhaite remettre au goût du jour, est l'autogestion.

    Garder un monde libéral car efficace dans la création de richesses mais reprendre la main au niveau des entreprises en affirmant la primauté et le vote du travail et non du capital, des travailleurs et non des capitalistes.

    Marier Bayrou et Besancenot. C'est possible.

  • Non au capitalisme, oui au libéralisme

    Pour refonder la gauche, je propose un double virage.

    Dire oui au libéralisme, pas le néolibéralisme sauvage de la mondialisation mais un libéralisme classique, qui reconnaît l'efficacité de la concurrence et qui est prêt à tourner la page du fonctionnariat.

    Dire non au capitalisme, c'est-à-dire refuser la mainmise sur l'économie des capitalistes, mais encore accepter de dire oui à l'autogestion des entreprises, et de façon plus pragmatique qu'idéologique.

    Les deux virages sont trop serrés ? Peut-être mais prendre un seul de ces deux virages nous fera perdre l'équilibre.

    Iconoclaste ? Oui, ce qui est plutôt bon signe pour pouvoir refonder la gauche.

  • Cri du coeur

    Non, vous n'allez quand même pas être complice de l'élection de Nicolas Sarkozy !

    Certes, Ségolène Royal a la grosse tête non-justifiée de l'énarque qui a réussi, mais elle a tout de même plus de valeur que ce Nicolas Sarkozy. Certes, il sait mentir admirablement, même dans ses sentiments, mais comment lui accorder la confiance ? Comment ne pas voir un programme qui se contente de bétonner pour les plus fortunés et ne réglera en rien les problèmes du chômage, au contraire. Comment ne pas voir une pensée de vieux, une pensée de revanche, une pensée de bon élève d'une classe qui est maintenant considérée comme déclassée.

    Non, vous n'allez pas voter Sarkozy et vous allez même voter Royal !

    En plus, elle est assez belle et c'est une femme. Enfin l'aventure, la vraie.

     

  • L'antilibéralisme est une connerie

    Tous ceux qui, à gauche, se proclament antilibéraux font une belle connerie. Autant je partage l'anticapitalisme (je suis pour développer l'autogestion), autant le rejet des principes libéraux est à mon sens une impasse.

    Le communisme n'a pas survécu à son rejet des principes libéraux. Il faut enfin en tirer la leçon. Bien sûr, il ne faut pas confondre le néolibéralisme actuel, qui prône le moins disant social, avec le libéralisme dont nous avons besoin.

    Critiquer une alliance Bayrou-Royal au nom de l'antilibéralisme est le meilleur moyen pour la gauche de se planter à cette élection et de laisser une voie royale à Sarkozy.

    J'ai aussi voté non au référendum sur l'Europe. Contre le néolibéralisme, oui, mais contre le libéralisme, c'est idiot. A moins de se satisfaire d'une posture d'opposition, puérile et immature mais tellement confortable.

  • Campagne archaïque

    Contrairement à ce que disent les médias, cette campagne est complètement archaïque. Aucun sujet vraiment novateur, des attitudes du passé, de la démagogie à la pelle, et une envie de voter qui consiste plus à éviter quelqu'un ou un parti qu'à promouvoir des projets intéressants. Les recettes suggérées sont plus des incantations que des formules nouvelles.