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démocratie

  • Mondialisation économique et démocratie

    Notre mondialisation devient une réalité. Elle va de pair avec nos révolutions technologiques. Nous avons commencé cette mondialisation par l'économie, le développement des échanges commerciaux et financiers. C'est une erreur. Les différents pays et nations qui couvrent la planète ont des règles sociales et politiques trop différentes. Faire jouer la concurrence économique entre des entreprises qui n'obéissent pas aux mêmes règles, ni aux mêmes contraintes, est absurde, injuste et dangereux. Imaginons une course à pied dans laquelle les participants porteraient des sacs à dos de poids radicalement différents. La concurrence est juste quand elle n'est pas faussée. Là, aujourd'hui, elle est complètement faussée.

     

    Le résultat à attendre de ce jeu de dupes est une défaite économique, progressive et fatale des nations les plus démocratiques, soit celles qui ont su bâtir des règles du jeu relativement solides avec de vraies solidarités. Nos démocraties sont en danger, à plus ou moins brève échéance.

     

    Le problème est plus grave que nous ne l'imaginons, nous devons faire face à deux autres défis. Le premier est celui d'une diminution de la demande de travail humain rémunéré,   conséquence directe de nos révolutions technologiques. Le deuxième défi est celui de la pollution et de la rareté des ressources terrestres disponibles. En réponse à la pénurie de travail causée par la mécanisation, nous mettons toutes nos espérances dans une croissance économique forte. Ce n'est ni réaliste ni durable. Les espoirs affichés par nos élites sont basés sur du sable. Croire que les pays les plus pauvres vont se transformer progressivement en démocraties avec l'adoption de règles sociales de qualité. Le chômage massif structurel ne le permettra pas.

     

    L’avenir tracé est plutôt celui des solutions injustes et rétrogrades du passé, comme l'exploitation toujours plus sévère des travailleurs, le développement de leur misère, leur culpabilisation, leur précarité, pendant que ceux qui détiendront le pouvoir économique continueront à s'enrichir toujours davantage.

     

    Pour un européen de l’ouest, la mondialisation économique actuelle est un facteur lourd de développement des inégalités. Nos démocraties pourront-elles supporter cette cuisante défaite sur le chemin du progrès social ?

  • Les 4 travaux d'Hercule

    La mondialisation politique. Cela pourrait être une évidence. Notre mondialisation en marche appelle la création d'une organisation politique internationale digne de ce nom. Nos institutions internationales ne sont pas à la hauteur des enjeux. Le choix d'une économie mondialisée sans une politique mondialisée crée une prise de pouvoir des acteurs économiques aux dépens des acteurs politiques. Mais nous ne construirons pas un collectif intelligent avec les seuls acteurs économiques. Il est temps de prendre au sérieux la politique.

     

    La révolution du travail. Notre rapport au travail date d'avant les révolutions technologiques. Nous n'avons pas encore pris la mesure de notre révolution technologique. Pour produire notre nourriture utile, dans un pays comme la France, qui n'est pas une exception, le temps de travail humain nécessaire est vingt fois moins important qu'il y a deux  siècles. Ce fantastique progrès, c'en est un, nous avons du mal à le digérer. Nous ne supportons pas le chômage, alors que nous pourrions le fêter. A condition de savoir partager, avec intelligence, les bénéfices de nos révolutions technologiques.

     

    La maturation de la démocratie. Simplifier les comptes publics et les lois. Informer et former les citoyens sur les décisions publiques, sur les coûts et les résultats des services publics. Améliorer l'organisation du jeu démocratique représentatif. La progression de l'éducation générale et nos nouveaux outils de communication nous autorisent beaucoup de choses. La maturité de la démocratie est à notre portée. Si nous continuons à ne pas prendre au sérieux la démocratie, la politique spectacle et la confiscation du pouvoir par les experts prendront de l'ampleur, et nos démocraties disparaîtront.

     

    Le développement des services publics. En France, nous avons besoin de leur donner un second souffle. Avec la révolution du travail et la maturation démocratique, nous pouvons enfin développer les services publics. Les idéologies opposées, de gauche et de droite, qui ne font souvent que cacher des intérêts, doivent céder la place au pragmatisme et à l'intérêt général. Les entreprises privées et les services publics sont  complémentaires et en concurrence. Tout est envisageable. Etudions un secteur bancaire en service public intégral, un service public du logement intégré et puissant, et un service public plus étendu dans le domaine de la santé.

     

    Les 4 travaux d’Hercule…

  • Conseils politiques d'un extraterrestre

    Je m’appelle Yo, je représente une fédération de planètes dans la même galaxie que la vôtre. La révolution scientifique que vous vivez est extraordinaire, mais elle finira mal si elle n'est pas complétée par une révolution politique de même ampleur.

    Vous devez d’abord assumer votre collectif. Votre mondialisation en marche appelle la création d'une mondialisation politique. Vous ne supportez pas la baisse globale du temps de travail alors que c’est un grand progrès. Et vos entreprises en sont encore à un stade pré-démocratique qu’il faut maintenant dépasser.

    Nous vous conseillons de construire un plancher économique solide pour les plus démunis, libérer le marché du travail, informer les citoyens sur leur collectif, simplifier les finances publiques et les lois, dynamiser les acteurs de la démocratie, et encore transformer les banques en service public, inventer un nouveau marché du logement et améliorer la gratuité des soins.

     

    Au travail !

  • Autogestion

    Et si on se décidait à choisir l'autogestion dans les entreprises ?

    Le capitalisme devient dangereux, surtout avec la mondialisation. Le moins disant social en obsession, avec le chômage structurel en argument pour sa domination...

    La démocratie est en danger.

    Mais on peut se passer du capitalisme, en implantant justement la démocratie dans les entreprises. La meilleure défense, c'est l'attaque.

    Pourquoi pas ? 

    On peut démarrer ce post-capitalisme en France.

    Mais en douceur, en remboursant les capitalistes, en transformant leur capitaux en dettes à long terme, sans intérêt financier mais quand même..

    Il existe déjà des réussites incontestables d'entreprises en autogestion, çà marche. Encore à petite échelle (Chèques-déjeuner, Arcome, Alternatives économiques, toutes les SCOP), mais les tests sont concluants.

    Certes, cela va secouer un peu. Mais en transformant les banques en service public, c'est contrôlable.

    Allez, du nerf que diable !

    Madre, quelle dépression générale des esprits !

    Je déclare ouvert le temps de la démocratie dans les entreprises !

  • Un processus progressif et évolutif

    L'Union des Nations Démocratiques peut être vu comme un processus progressif et évolutif, en surface et en volume, en nombre de nations et en importance des projets gérés en commun.

    C'est par un processus dynamique de volonté d'en être que ce groupe pourra s'étendre, par étapes, à l'ensemble de la planète.

    Un groupe solide, avec une identité forte basée sur des règles démocratiques de qualité, et une dynamique d'expansion, nourrie par la volonté des autres d'appliquer à eux-mêmes ces règles.

    Un nivellement par le haut et non par le bas.