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révolution

  • La révolution du travail

    Notre rapport au travail est dépassé. Pour produire notre nourriture utile, dans un pays comme la France qui n'est pas une exception, le temps de travail humain nécessaire est vingt fois moins important qu'il y a deux de nos siècles.

    Ce fantastique progrès, nous avons du mal à le digérer. Nous ne supportons pas la baisse globale du temps de travail alors que nous pourrions fêter cet événement. A condition de savoir partager, avec un peu d’intelligence.

    Et nos entreprises, organisations de production et de services, sont restées figer à un stade pré-démocratique qui doit être dépassé.

  • Conseils politiques d'un extraterrestre

    Je m’appelle Yo, je représente une fédération de planètes dans la même galaxie que la vôtre. La révolution scientifique que vous vivez est extraordinaire, mais elle finira mal si elle n'est pas complétée par une révolution politique de même ampleur.

    Vous devez d’abord assumer votre collectif. Votre mondialisation en marche appelle la création d'une mondialisation politique. Vous ne supportez pas la baisse globale du temps de travail alors que c’est un grand progrès. Et vos entreprises en sont encore à un stade pré-démocratique qu’il faut maintenant dépasser.

    Nous vous conseillons de construire un plancher économique solide pour les plus démunis, libérer le marché du travail, informer les citoyens sur leur collectif, simplifier les finances publiques et les lois, dynamiser les acteurs de la démocratie, et encore transformer les banques en service public, inventer un nouveau marché du logement et améliorer la gratuité des soins.

     

    Au travail !

  • La construction d'un collectif intelligent

    Les révolutions scientifiques de ces trois derniers siècles sont le véritable marqueur de notre civilisation. Elles réclament des révolutions politiques et sociales à la hauteur de ces mutations.  En politique, nous sommes encore très immatures. Certes, nous avons introduit de la démocratie. Mais qu'en faisons-nous ? Comment se satisfaire du niveau de nos débats politiques et de nos élections ? Nos propres capacités d'autodestruction ne nous autorisent plus les comportements politiques infantiles. Il est temps de nous coltiner avec la construction d’un collectif intelligent.

  • La légitimité du pouvoir des travailleurs

    Sur le plan de l’évolution, la démocratie dans l’entreprise semble la suite logique de la démocratie du sol. Comment croire que seuls les citoyens et les politiques aient droit à la démocratie, et pas les travailleurs ?  Il est vrai que nos démocraties et leurs citoyens ont encore beaucoup de progrès à faire, sur le plan de l’organisation de la démocratie comme sur l’efficacité des choix politiques. On en reparlera plus tard. Il sera quand même plus facile de faire fonctionner avec efficacité une entreprise autogérée qu’un Etat national. Si vous étudiez de prêt la gestion d’une collectivité locale, une commune par exemple, vous constaterez qu’à part quelques abus, arnaques et nids d’incompétences, cette gestion tourne et fonctionne déjà mieux qu’au niveau d’un Etat, mais il nous faudra aussi des grandes entreprises avec une démocratie performante. En y travaillant et motivé par les revenus de son travail, le travailleur a toutes les bonnes raisons d’être un bon travailleur citoyen dans son entreprise, choisir ses dirigeants d’entreprise avec circonspection, choisir de bons dirigeants, au prix du marché.

    L’argument principal de celui qui refuse l’autogestion au nom de l’efficacité et du réalisme est simple : les travailleurs, dans leur majorité, ne sont pas capables de choisir un bon dirigeant, ils n’en ont pas les compétences.  Ils refusent la démocratie au nom de la compétence. Mais pourquoi limiter cet argument à la démocratie d’entreprise ? Pourquoi ne pas refuser aussi la démocratie actuelle pour cause d’incapacité du citoyen de base à choisir les bons représentants ? Non franchement, si on veut se passer du capitalisme, on le peut, nos résistances sont d’abord liées à notre peur naturelle devant la nouveauté. Le terrain est à peu près vierge, même si des expérimentations concluantes existent, dans les coopératives, les mutuelles et les associations. Le vrai frein est là, la nouveauté, qui est le plaisir du révolutionnaire.