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démocratie - Page 3

  • Se coltiner avec le collectif

    Le développement d'un collectif intelligent est une priorité.

    Aujourd'hui, nous participons à l'entretien et au perfectionnement d'une machine économique globale. Ce sont les machines qui réalisent le plus gros du travail, et ce sont les humains qui les inventent, les perfectionnent, les exploitent et les entretiennent.

    Ce changement radical de perspective implique une montée en puissance de l'organisation collective, du collectif en général.

    Le collectif nous inquiète. A juste titre. Sans une véritable démocratie, un collectif fort a toutes les chances de mal tourner. L'expérience nous l'a enseigné.

    Mais la haine du collectif est une mauvaise réponse. Les conditions qui favorisent sa montée en puissance ne vont pas disparaître, elles vont se renforcer.

    Affrontons le collectif, coltinons-nous avec lui, ne le fuyons pas. Travaillons à le rendre plus intelligent, plus juste, plus respectueux des libertés de chacun.

  • Amenons la démocratie à maturité

    Amenons la démocratie à maturité. Simplifions les comptes publics et les lois. Informons et formons les citoyens sur les décisions publiques, sur les coûts et les résultats des services publics. Améliorons l'organisation du jeu démocratique représentatif. Etendons la démocratie à l’entreprise. La progression générale de l'éducation et les nouveaux outils de communication nous autorisent aux réformes ambitieuses. La maturité de la démocratie est à notre portée. Sinon la politique-spectacle et la confiscation du pouvoir par les experts continueront à prospérer, et nos démocraties disparaîtront.

  • La construction d'un collectif intelligent

    Les révolutions scientifiques de ces trois derniers siècles sont le véritable marqueur de notre civilisation. Elles réclament des révolutions politiques et sociales à la hauteur de ces mutations.  En politique, nous sommes encore très immatures. Certes, nous avons introduit de la démocratie. Mais qu'en faisons-nous ? Comment se satisfaire du niveau de nos débats politiques et de nos élections ? Nos propres capacités d'autodestruction ne nous autorisent plus les comportements politiques infantiles. Il est temps de nous coltiner avec la construction d’un collectif intelligent.

  • La victoire des banques

    Ce mois de septembre 2012 a vraiment été formidable pour les banques.

    D'abord la Banque Centrale Européenne, avec Mario Draghi, qui autorise les banques à se défausser auprès d'elle d'emprunts d'Etat à court terme pourris en échange d'argent frais. De façon illimitée, mais à la condition toutefois que les Etats en question s'obligent à des régimes drastiques sur leurs finances publiques. La pression est donc maintenue sur les Etats pendant que les banques ramassent la mise publique (création monétaire).

    Ensuite la Banque Centrale des Etats-Unis, avec Ben Bernanke, qui autorise les banques à se défausser auprès d'elle, cette fois-ci de crédits immobiliers pourris (il y en a encore beaucoup visiblement), en échange d'argent frais. A hauteur de 40 milliards de dollards par mois jusqu'à disparition de tous ces crédits pourris. Là aussi, ce sont les banques qui ramassent la mise publique (création monétaire).

    Les financiers nous ont toujours expliqué que la création monétaire publique était dangereuse pour l'inflation. Sauf quand ils en sont les bénéficiaires ? Les détenteurs d'actions bancaires peuvent se frotter les mains. Formidable mois de septembre 2012 !

    François Hollande, peux-tu nous rappeler quel est ton adversaire ? Non, je charrie...

  • Les Etats en danger

    Les Etats sont en train de dépenser des fortunes qu'ils n'ont pas pour sauver le capitalisme. C'est terrible. Ces sauveurs-là sont les prochaines victimes. Surtout quand ses dirigeants veulent nous faire croire qu'ils refondent le capitalisme.

    Comme en 1929, cette crise est une crise de la demande, une demande insuffisante pour les marchés. D'où les fuites suicidaires vers les crédits insolvables. Cette insuffisance de la demande est lié à une plus grande inégalité dans la répartition des richesses. Quand on a trop d'argent, on veut investir (cela favorise l'offre) et quand on en a pas assez, on ne peut que tout dépenser (cela favorise la demande). Et cette croissance des inégalités est le fruit de la dérégulation des échanges, qui favorise le moins disant social, et écologique.

    Dans ce "fameux" G20, on continue à s'aveugler sur les bénéfices de ce libre-échange et on applaudit quand les Etats passent à la caisse pour éponger les actifs "toxiques", les déficits et autres gracieusetés qui risquent de précipiter les Etats démocratiques et socialement avancées dans des faillites financières.

    Pour les banques, c'est "pile je gagne, face tu perds". Tu, c'est l'Etat, c'est nous les citoyens. Ce n'est pas la lutte finale, c'est le début de la lutte. Il y a du pain sur la planche. Journalistes, à quelques exceptions près, vous êtes nuls.