Les Etats sont en train de dépenser des fortunes qu'ils n'ont pas pour sauver le capitalisme. C'est terrible. Ces sauveurs-là sont les prochaines victimes. Surtout quand ses dirigeants veulent nous faire croire qu'ils refondent le capitalisme.
Comme en 1929, cette crise est une crise de la demande, une demande insuffisante pour les marchés. D'où les fuites suicidaires vers les crédits insolvables. Cette insuffisance de la demande est lié à une plus grande inégalité dans la répartition des richesses. Quand on a trop d'argent, on veut investir (cela favorise l'offre) et quand on en a pas assez, on ne peut que tout dépenser (cela favorise la demande). Et cette croissance des inégalités est le fruit de la dérégulation des échanges, qui favorise le moins disant social, et écologique.
Dans ce "fameux" G20, on continue à s'aveugler sur les bénéfices de ce libre-échange et on applaudit quand les Etats passent à la caisse pour éponger les actifs "toxiques", les déficits et autres gracieusetés qui risquent de précipiter les Etats démocratiques et socialement avancées dans des faillites financières.
Pour les banques, c'est "pile je gagne, face tu perds". Tu, c'est l'Etat, c'est nous les citoyens. Ce n'est pas la lutte finale, c'est le début de la lutte. Il y a du pain sur la planche. Journalistes, à quelques exceptions près, vous êtes nuls.