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démocratie - Page 5

  • la République au service du capitalisme

    Nicolas Sarkozy a le mérite de la franchise (rare mais pas inexistante) : oui, il fera tout pour que les "décideurs économiques" que sont les capitalistes soient contents de sa République. Il a enfin accepté la récompense promise par Bolloré. Il s'est lâché. Pour survivre, la République ne doit-elle pas d'abord servir au mieux les intérêts des capitalistes ? L'autorité de l'argent ne doit-elle pas être restaurée ? Les symboles sont éloquents.

  • Bonification et extension de la démocratie

    Maintenant que l'élection présidentielle est passée, nous allons enfin pouvoir parler des sujets de fond de la politique, comme peut le faire mon livre.

    Je propose un plan de bonification et d'extension de la démocratie. Celle-ci est encore trop pâle et elle est maintenant menacée par la mondialisation et le capitalisme. Ceux-ci veulent un moins disant social systématique qui est une vrai menace pour elle (la démocratie).

    La bonification et l'extension de la démocratie en quelques mots :

    La bonification de la démocratie = le développement de l'information des citoyens + une simplification des lois et des budgets publics + des règles justes de concurrence entre les partis + une prise au sérieux de la fonction politique + une solidarité effective avec les plus faibles et les plus pauvres + un contrôle de la mondialisation par de nouvelles douanes d'essence libérale (ce n'est pas un contresens) + une réhabilitation des services publics par la disparition progressive du statut de fonctionnaire.

    L'extension de la démocratie = plus de services publics là où c'est nécessaire + la mise en autogestion des entreprises + la mise en oeuvre d'une stratégie offensive et non-violente d'extension planétaire de la démocratie.

    Toutes ces idées sont développées dans mon livre "Plan B anticapitaliste et libéral". Mais sans doute aurai-je dû l'appeller "Bonification et extension de la démocratie". C'est plus positif et moins conflictuel que d'affirmer un anticapitalisme libéral, qui est exact mais dont l'expression déroute, une vérité qui arrive trop tôt pour être comprise.