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  • Débat télé Sarkozy Royal : conseils à Ségolène

    Ne pas oublier de lui présenter ses défauts, en étant factuelle, calme et inquiète pour la France.

    Présenter les mesures du pacte présidentiel les plus solides et les plus stratégiques.

    Expliquer la difficulté de la tâche face à la mondialisation.

    Se poser en arbitre qui fera de son mieux et non en madame miracle qui sait tout, les vrais solutions restent à trouver (voir mon livre).

    En pragmatique, indiquer un gouvernement large, de la gauche de la gauche jusqu'aux nouveaux centristes.

    Oui, je sais, ce n'est pas facile de réaliser tout çà en respectant la forme d'un débat télé avec Nicolas Sarkozy...

    Mais n'est pas présidente qui veut ! Bon courage.

  • L'antilibéralisme est une connerie

    Tous ceux qui, à gauche, se proclament antilibéraux font une belle connerie. Autant je partage l'anticapitalisme (je suis pour développer l'autogestion), autant le rejet des principes libéraux est à mon sens une impasse.

    Le communisme n'a pas survécu à son rejet des principes libéraux. Il faut enfin en tirer la leçon. Bien sûr, il ne faut pas confondre le néolibéralisme actuel, qui prône le moins disant social, avec le libéralisme dont nous avons besoin.

    Critiquer une alliance Bayrou-Royal au nom de l'antilibéralisme est le meilleur moyen pour la gauche de se planter à cette élection et de laisser une voie royale à Sarkozy.

    J'ai aussi voté non au référendum sur l'Europe. Contre le néolibéralisme, oui, mais contre le libéralisme, c'est idiot. A moins de se satisfaire d'une posture d'opposition, puérile et immature mais tellement confortable.

  • Campagne archaïque

    Contrairement à ce que disent les médias, cette campagne est complètement archaïque. Aucun sujet vraiment novateur, des attitudes du passé, de la démagogie à la pelle, et une envie de voter qui consiste plus à éviter quelqu'un ou un parti qu'à promouvoir des projets intéressants. Les recettes suggérées sont plus des incantations que des formules nouvelles.

  • Pourquoi Sarkozy va perdre

    C'est le taux d'abstention qui va sans doute être décisif. Combien, à l'extrême-droite et au centre, vont aller "pêcher" dimanche en 8 ? A mon avis, beaucoup. Assez ?

    Et si on considère la majorité du non au référendum européen, plus que discrète au premier tour mais latente, Sarkozy ne peut pas gagner. Il incarne tous les défauts du oui au référendum : acceptation et promotion du néolibéralisme débridé de l'Europe actuelle et volonté de passer en force à l'assemblée sans consultation des citoyens.

    Et, surtout, il est à mon avis probable qu'un axe Royal-Bayrou se dessine avant le second tour. Bayrou doit prouver qu'il n'est plus à droite et bien au centre. Ce qui signifie qu'après avoir été capable de gouverner avec la droite, il doit être capable de gouverner avec la gauche, centrisme véritable oblige. Son opinion sur Sarkozy et le pragmatisme de Royal doive pousser dans cette voie. Si il n'est pas capable de pactiser avec Royal, son centrisme resterait juste du bluff, et il se dégonflera aussitôt.

    Et Royal, si elle veut gagner, doit accepter ce genre de pacte. Le centre n'est pas la droite, qu'il vienne en renfort de la gauche, tant mieux et c'est sans doute vital.

  • Comment éviter Nicolas Sarkozy ?

    Mathématiquement, Sarkozy est devenu le grand favori après ce premier tour.

    Comment essayer de renverser la tendance ?

    Rappeler la capacité de Sarkozy à mentir à tout bout de champ. Prendre conscience de son attirance pour la confrontation avec tous ceux qui le contesteront, de sa capacité à tirer vers le bas les débats publics et la démocratie. Prendre conscience également de sa volonté d'épouser la mondialisation et le moins disant social. Voir enfin qu'il va nous saôuler par une communication à la fois mensongère, hypocrite et intéressée, pour rester optimiste. Déceler la médiocrité de ses choix et réflexions sur les vrais sujets derrière la fausse image de premier de la classe. Apprécier ses qualités d'orateur mais les relativiser au regard des vrais enjeux politiques.

    Dire que si Ségolène Royal est encore très passable dans ses prestations orales, ses écrits souvent se tiennent. Voir que Ségolène Royal n'est pas une idiote, loin de là. Penser qu'elle est plus en phase avec les valeurs de la France d'aujourd'hui qu'un Nicolas Sarkozy.

    Que voulez-vous en fait ? Encore plus d'inégalités ou un peu plus de solidarité ?