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  • dignité par le travail ?

    Sarkozy et Royal nous expliquent tous les deux que retrouver un travail permet de retrouver sa dignité. Est-ce à dire que ceux qui n'ont pas de travail rémunéré n'ont pas de dignité ? En perdant son travail, on perd sa dignité ? Cette crispation, car c'en est une, est scandaleuse et dangereuse. Perdre son travail est déjà une vrai galère en soi, s'il faut supporter en plus le poids de l'indignité dans le regard des autres, on arrive alors à une nouvelle application du principe de la double peine, la deuxième peine (l'étiquette d'indignité) étant au moins aussi lourde que la première (la perte de revenu et la menace d'un RMI intenable).

    De la part de Sarkozy, on peut le comprendre, mais de la part de la candidate, dite à vote utile, de la gauche, ce n'est pas acceptable.

  • La clarté de Sarkozy

    Lu aujourd'hui les propositions de Sarkozy dans La Parisien. Au moins, c'est clair, à droite toute.

    Exonérations fiscales pour les moins pauvres, attaque en règle des syndicats, réduction du nombre de travailleurs dans les services publics, bonus fiscal sur les heures sup (cela va certainement inciter les entreprises à embaûcher...) et franchise sur les frais de santé, ...

    Sarkozy oppose le travail et l'assistanat (le mot de solidarité le gêne ?), bien sûr pour glorifier le premier et critiquer le deuxième. Au-delà du fait que la continuation et même l'amplification des cadeaux fiscaux va coûter très cher à un Etat déjà plombé de dettes, sa politique sur le travail va simplement amplifier la fracture entre ceux qui ont un travail et les autres. Sarkozy veut instaurer le paradis et l'enfer sur terre. Il va y avoir les élus et les autres. Les élus étant tous des gens courageux et intelligents, alors que les autres sont sans doute des cons et des fainéants. La justice, quoi ! 

  • où est le plan B ?

    C'est quand même extraordinaire. Une majorité de français a dit non au référendum européen et personne ne parle sérieusement d'un plan B. Il est vrai que les candidats au plan B sont très dispersés et peu crédibles. Va-t-on enfin les entendre ? Et vont-ils nous permettre de sortir du duel intellectuellement assez consternant entre Sarko et Ségo. Je leur conseille vivement d'acheter mon bouquin, bien entendu.

     

  • Carnet de campagne plan B A L

    Ségolène multiplie les phrases "discutables". Une par jour ? Bon, on a encore le temps, la campagne a encore deux mois devant elle.

    Carrure morale et carrure intellectuelle, voilà les deux qualités que j'attends d'un président, qui a, ne l'oublions pas, le pouvoir d'appuyer sur le bouton nucléaire. Pour moi, Sarko a l'air bon intellectuellement mais je ne suis pas convaincu par sa carrure morale. Oui, je sais, je suis à gauche. Miss Royal, je demande à voir, il va falloir me convaincre pour gagner. Non, je ne sais pas pour qui je vais voter à cette présidentielle.

    Je viens de lire ce qu'a écrit Eric Besson. C'est consternant...

  • Le programme de Ségolène Royal

    Ségo le 11 : peu de chiffres, beaucoup de bonne volonté, et un gros zeste de lucidité.

    Pour le "concours de beauté" voulu par le parti socialiste, Ségolène Royal est plutôt bien. Pour l'arrivée de propositions nouvelles, on reste sur sa faim, même si son pragmatisme affiché lui permet de pouvoir contrer Nicolas Sarkozy.

    Pour les chiffrages des propositions, ils sont impossibles car la candidate n'entre pas dans le détail de ses propositions. Elle préfère l'anecdote, "l'information qui parle au peuple". Ou renvoyer à la négociation syndicale, c'est-à-dire botter en touche. Mais pas comme Sarko n'est pas mieux dans le genre, lui il renvoit plutôt aux fruits de la croissance future, cela peut peut-être passer...

    Aujourd'hui, on peut dire que les deux candidats "à vote utile" sont en place. Sans tenir compte de leur opposition gauche-droite, réelle, ils ont des qualités communes  : de bons acteurs et de vrais professionnels de la politique, dans tous les sens du terme. Un bémol ? Ils n'apportent aucune perspective réellement nouvelle, ils font dans la continuité, malgré leur dénégation.

    Ecoutons maintenant les autres candidats...