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autogestion - Page 3

  • OVNI politique

    Pour refonder la gauche, je propose la formule suivante :

    1) Accepter et croire à la liberté économique et à la concurrence. Résolument. En ajoutant les règles qu'il faut et en développant l'autonomie et la responsabilité de tous.

    2) Retrouver la vrai gauche. En créant un plancher social solide, en révolutionnant les services publics, en donnant le pouvoir aux travailleurs dans les entreprises, c'est-à-dire en suprimant le capitalisme. Pour l'essentiel. 

    Unir tout simplement la gauche et la droite de la gauche. Unir le principe de réalité et le principe de plaisir.

     

  • OVNI politique

    Pour refonder la gauche, je propose la formule suivante :

    1) Accepter et croire à la liberté économique et à la concurrence. Résolument. En ajoutant les règles qu'il faut et en développant l'autonomie et la responsabilité de tous.

    2) Retrouver la vrai gauche. En créant un plancher social solide, en révolutionnant les services publics, en donnant le pouvoir aux travailleurs dans les entreprises, c'est-à-dire en suprimant le capitalisme. Pour l'essentiel. 

    Unir tout simplement la gauche et la droite de la gauche. Unir le principe de réalité et le principe de plaisir.

     

  • Et si nous parlions d'autogestion ?

    La gauche est mal en point. Il faut dire que la mondialisation joue contre elle. Que faire vraiment face au mouvement des délocalisations ? Et comment arrêter cette course au moins disant social ? Pour changer le logiciel de la gauche, il faut sans doute partir de là.

    Je propose l'autogestion. Un concept très mai 68 qui n'a pas survécu à la prise de pouvoir par la gauche 1981. L'autogestion mériterait plus d'attention par les citoyens de gauche. Elle allie naturellement responsabilité et démocratie. Et je crois surtout que l'autogestion est le bon moyen pour contrer les délocalisations.

    Mais c'est un concept qui reste révolutionnaire, la difficulté est là. Il signifie une prise de pouvoir des entreprises par les travailleurs, en lieu et place des capitalistes. Diantre, un concept anticapitaliste ! D'où le risque d'une fuite des capitaux là où l'autogestion n'existe pas, c'est-à-dire partout ailleurs...

    Peut-être qu'en continuant à rémunérer le capital, en y allant progressivement, avec aussi un nouveau service public bancaire performant en support des entreprises autogérées, et enfin une acceptation des régles de la concurrence y compris dans ce service public bancaire, nous pouvons y arriver. Ma phrase est un peu longue mais elle est importante. L'autogestion est une piste qui mériterait au moins un débat.

    Nous pouvons imaginer différentes formules. La plus sérieuse et la plus réaliste me paraît être celle qui donne la priorité à la valeur travail et à la liberté des revenus. Est-ce que cela intéresse quelqu'un ?

  • Le vrai combat de Mai 68

    Les valeurs de Mai 68 sont jetées au tapis sur la question centrale de l'autorité. Les 68ards ont rejeté l'autorité en général mais n'ont rien proposé à la place. Ce qui est intenable.

    N'ont rien proposé à la place ? Pas tout à fait. Sur le plan économique, il y a eu la proposition d'autogestion, mais cette proposition a été abandonnée en rase campagne et sans raison valable par tous les acteurs politiques de gauche, Michel Rocard en particulier.

    J'affirme que le vrai combat de Mai 68 n'est pas terminée. Pour aller au bout de lui-même, ce combat doit proposer une véritable alternative aux anciennes autorités. Les citoyens que nous sommes pourront reprendre la dénonciation des pouvoirs en place à la condition explicite de proposer des alternatives. L'autogestion en est une. Il est temps de reprendre l'idée là où elle a été abandonnée et de la développer pour en faire une proposition décisive.

    Le citoyen restera juste un enfant bon à gronder tant qu'il n'affrontera pas le travail décisif de sa maturité, de sa responsabilité et de son autonomie. L'autogestion est en fait un concept d'adulte et les 68ards n'ont visiblement pas voulus être des adultes.

    Tous ceux qui voient dans l'autogestion un concept infantile, et ils sont malheureusement très nombreux, ne font que constater dans un miroir leur propre infantilisme. Et dire cela ne supprime pas le problème, j'en conviens.

  • Le tabou de l'autogestion

    Maintenant qu'il est question de refonder la gauche, nous pouvons tout remettre à plat, c'est le moment.

    L'économie veut échapper au politique, au grand dam de la gauche, qui voit fondre les solidarités. Le politique doit reprendre la main, impérativement. Mais sans s'embarquer dans un antilibéralisme dépassée et ridicule.

    Une solution négligée et trahie, que je souhaite remettre au goût du jour, est l'autogestion.

    Garder un monde libéral car efficace dans la création de richesses mais reprendre la main au niveau des entreprises en affirmant la primauté et le vote du travail et non du capital, des travailleurs et non des capitalistes.

    Marier Bayrou et Besancenot. C'est possible.