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OVNI politique

Pour refonder la gauche, je propose la formule suivante :

1) Accepter et croire à la liberté économique et à la concurrence. Résolument. En ajoutant les règles qu'il faut et en développant l'autonomie et la responsabilité de tous.

2) Retrouver la vrai gauche. En créant un plancher social solide, en révolutionnant les services publics, en donnant le pouvoir aux travailleurs dans les entreprises, c'est-à-dire en suprimant le capitalisme. Pour l'essentiel. 

Unir tout simplement la gauche et la droite de la gauche. Unir le principe de réalité et le principe de plaisir.

 

Commentaires

  • Cher monsieur,

    Si je vous comprends bien, votre anticapitalisme consiste à remplacer la gestion bourgeoise de l'entreprise par la gestion ouvrière.
    Autrement dit, toujours selon vous, le capitalisme n'est rien d'autre que la gestion privée, bourgeoise de la production. Quand c'est un patron qui dirige, c'est pas bien. Si c'est les ouvriers, c'est bien. Dites-moi si je déforme votre pensée.

    Quant au libéralisme, ce n'est que la "libre concurrence" des entreprises, non faussée par l'Etat.

    Je vous ai bien compris?

  • Je crois d'abord au travail, et à la prise de pouvoir démocratique de celui-ci dans les entreprises.

    Au travail, donc aux travailleurs, et pas seulement aux ouvriers, qui ne représentent qu'une partie, aux patrons aussi et à tous ceux qui ont un revenu par leur travail. Il faut juste que cette somme de travail soit capable de s'exprimer de façon démocratique, pour nommer son dirigeant, temporaire.

    Précisez votre idée.

  • Bonsoir,

    Mon idée est la suivante: en opposant le travail au capital, vous éternisez cette opposition. Or (et contrairement à ce qui fait figure de "communiste" aujourd'hui) , je pense pour ma part que le communisme ne consiste pas en la victoire du premier sur le second, tout comme le capitalisme ne consiste pas en la victoire du second sur le premier.

    Une entreprise dirigée par des ouvriers, ou des employés, ou par ce que vous voudrez, reste toujours une entreprise, en tant que telle vouée à l'accumulation du capital. Démocratiser le capital, ce n'est pas l'abolir.
    Par conséquent votre anticapitalisme exprime en réalité non pas une critique du capitalisme en tant que tel, mais une critique de ses excès (par exemple les inégalités qu'il provoque).

    Vous combattez l'injustice, ce qui vous honore, mais (ce n'est bien sûr que mon avis, je ne prétends pas détenir la vérité ultime) votre critique s'arrête en chemin. Plutôt que de changer la répartition injuste des profits, essayons plutôt de supprimer le profit et l'opposition stérile (le XXème l'a démontré) travail VS capital.

    Bien à vous

  • Vous dites qu'une entreprise est, en tant que telle, vouée à l'accumulation du capital. Je ne le crois pas. L'objectif d'une entreprise est l'objectif de celui ou de ceux qui la dirigent. Rien de plus. Si l'autogestion se fait, l'objectif d'une entreprise sera l'objectif fixé par ses travailleurs.

    Oui, le capital est nécessaire à une entreprise, mais voyons le comme une simple matière première et non comme le principe premier de cette entreprise.

    Je ne cherche pas à démocratiser le capital, je cherche à démocratiser l'entreprise. Le capital n'est qu'un moyen nécessaire, moyen d'investissement, comme le sont les téléphones et les ordinateurs.

    Je souhaite seulement que le travail prenne la relève du capital dans la direction des entreprises.

  • Du moment que les travailleurs se donnent eux-mêmes les objectifs de la production, et plus généralement que la société entière devient une association de producteurs, je ne vois pas en quoi le capital demeure nécessaire... Bien plus, il est de fait dépassé, puisque si le prolétariat s'abolit comme tel en s'emparant des moyens de production, il abolit du même coup la séparation et donc le capital.

    Par ailleurs ce dernier est bien au principe de l'entreprise, c'est-à-dire d'une formation capitaliste en concurrence avec les autres. Si les travailleurs en font ce qu'ils veulent, quelle raison reste-t-il d'instituer une concurrence, et de défendre le libéralisme économique?

    De ce que je comprends, vous voulez que les travailleurs deviennent leur propre patron - toute chose restant égale par ailleurs. En terme d'anticapitalisme, cela me paraît assez faible.

  • Le capital reste nécessaire car l'investissement est toujours nécessaire pour une entreprise (ou presque).

    La concurrence, elle est indispensable pour nous obliger à bien travailler, à être efficace. Les communismes russes et chinois, entre autres, sont tombés pour avoir voulu nié cette nécessité. C'est leur inefficacité qui les a plantés.

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