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autogestion - Page 4

  • Non au capitalisme, oui au libéralisme

    Pour refonder la gauche, je propose un double virage.

    Dire oui au libéralisme, pas le néolibéralisme sauvage de la mondialisation mais un libéralisme classique, qui reconnaît l'efficacité de la concurrence et qui est prêt à tourner la page du fonctionnariat.

    Dire non au capitalisme, c'est-à-dire refuser la mainmise sur l'économie des capitalistes, mais encore accepter de dire oui à l'autogestion des entreprises, et de façon plus pragmatique qu'idéologique.

    Les deux virages sont trop serrés ? Peut-être mais prendre un seul de ces deux virages nous fera perdre l'équilibre.

    Iconoclaste ? Oui, ce qui est plutôt bon signe pour pouvoir refonder la gauche.

  • Bonification et extension de la démocratie

    Maintenant que l'élection présidentielle est passée, nous allons enfin pouvoir parler des sujets de fond de la politique, comme peut le faire mon livre.

    Je propose un plan de bonification et d'extension de la démocratie. Celle-ci est encore trop pâle et elle est maintenant menacée par la mondialisation et le capitalisme. Ceux-ci veulent un moins disant social systématique qui est une vrai menace pour elle (la démocratie).

    La bonification et l'extension de la démocratie en quelques mots :

    La bonification de la démocratie = le développement de l'information des citoyens + une simplification des lois et des budgets publics + des règles justes de concurrence entre les partis + une prise au sérieux de la fonction politique + une solidarité effective avec les plus faibles et les plus pauvres + un contrôle de la mondialisation par de nouvelles douanes d'essence libérale (ce n'est pas un contresens) + une réhabilitation des services publics par la disparition progressive du statut de fonctionnaire.

    L'extension de la démocratie = plus de services publics là où c'est nécessaire + la mise en autogestion des entreprises + la mise en oeuvre d'une stratégie offensive et non-violente d'extension planétaire de la démocratie.

    Toutes ces idées sont développées dans mon livre "Plan B anticapitaliste et libéral". Mais sans doute aurai-je dû l'appeller "Bonification et extension de la démocratie". C'est plus positif et moins conflictuel que d'affirmer un anticapitalisme libéral, qui est exact mais dont l'expression déroute, une vérité qui arrive trop tôt pour être comprise.

  • les deux utopies, la bonne et la mauvaise

    Je regarde le mot "utopie" dans le petit Larrousse. Le mot a deux définitions. "Société idéale mais imaginaire, telle que la conçoit et la décrit un auteur donné." Mais aussi "Projet dont la réalisation est impossible."

    La deuxième définition permet de crucifier un projet. La première définition est plus neutre et plus ouverte. La réalité peut être le fruit de l'utopie. On l'a vu avec la démocratie, le progrès technique, la reconnaissance de l'égalité des femmes et la suppression de la peine de mort, pour citer quelques exemples. 

    Aujourd'hui, l'utopie agit comme un repoussoir. L'utopie communiste est passé par là... Plan B anticapitaliste et libéral est utopique dans le sens où il s'agit bien d'un plan encore imaginé et virtuel, mais il ne prétend pas à une société idéale, il veut juste remonter un peu le niveau politique général. Et dire que sa réalisation est impossible mérite d'être démontré.

    Et puis où est l'utopie impossible aujourd'hui ? N'est-elle pas plutôt de croire que le système actuel (plan A) va résoudre les défis de notre temps ?