Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

protectionnisme

  • la gauche et la nation

    Iconoclaste. D'habitude, l'idée de nation est plutôt portée par la droite, et la gauche préfère chanter l'internationale. La situation économique pourrait nous amener à complètement inverser cette tendance. En effet, je crois que la nation est la seule alternative à une mondialisation économique qui pousse au moins disant social et fiscal, c'est-à-dire à droite toute.

    La logique économique actuelle voudrait que la gauche utilise la fibre nationale. Mais elle n'a pas été éduquée dans ce sens. D'où son impuissance et ses échecs répétés. A l'inverse, l'extrême-droite nationale en vient à tenir des discours de protection sociale, en cohérence avec l'apport possible de la nation, mais en opposition avec son positionnement habituel de droite dure.

    La gauche espère se sortir de ce malaise idéologique en misant sur l'Europe. Je n'y crois plus. L'Union européenne est partie trop loin dans la mauvaise direction. Celle du refus de toute intervention dans l'économie, de tout protectionnisme, et d'une démocratie au rabais à la solde des lobbies financiers et des experts-fonctionnaires.

    François Hollande, si tu gagnes au second tour, et je le souhaite, bon courage !

     

  • vive les douanes intelligentes

    Pour ne pas être mangés par les "acteurs économiques", les Etats ont tout intérêt à réapprendre le bon usage des douanes. La volonté de maintenir le "libre-échange" est une hérésie sociale et écologique. La course au moins disant social et écologique est une catastrophe pour les démocraties réelles. Déjà que le chômage est structurel, nous ne pouvons plus nous permettre de laisser faire une mondialisation qui n'est malheureusement qu'économique et nullement politique.

    Alors vive les douanes intelligentes ! A condition de ne pas les voir comme un remède miracle, mais comme un outil à la disposition de chaque démocratie. Oui, les droits de douanes peuvent rendre certains produits plus cher, mais si des emplois peuvent être maintenus ou créés, alors tant mieux. Oui, les douanes peuvent entraîner des rétorsions commerciales, mais si nous sommes pragmatiques, nous pouvons juste les utiliser à bon escient, quand la balance en termes d'emplois restera positive.

    Et n'hésitons pas à avoir une véritable politique économique, pragmatique là encore, et publique, enfin publique, avec des débats contradictoires, des alternatives évaluées. Et avec un service public bancaire pour favoriser les créations d'activités rendues possibles par cette politique douanière nouvelle.

    N'oublions pas non plus les bénéfices écologiques d'une relocalisation d'une partie de l'activité économique. Et en matière d'écologie, les douanes peuvent aussi avoir du sens, même si il faudra accepter de payer l'addition, de type taxe carbone.