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hollande

  • Pacte de responsabilité ?

    Lu dans Le Monde du 19 juillet 2014 :

    "Jamais dans son histoire Microsoft n'avait procédé à un plan social aussi lourd : 18 000 emplois supprimés, soit 14 % de sa main d'oeuvre. Annoncée depuis plusieurs jours dans la presse américaine, cette restructuration présentée officiellement le 17 juillet a cependant surpris par son ampleur. Et a ravi les financiers de Wall Street : sur un marché en forte baisse, l'action de Microsoft a gagné 1 % jeudi, pour clôturer la séance à son plus haut niveau depuis quatorze ans."

    L'article précise également que "Microsoft reste extrêmement rentable, avec plus de 22 milliards de dollars de profits attendus en 2014".

    Vouloir réaliser un "pacte de responsabilité" avec les entreprises et les investisseurs, pour développer les emplois, quand on voit leur mode de fonctionnement, est-ce bien sérieux ?

     

  • Régression politique

    Sur le plan politique, nous sommes dans une période de régression.

    Plusieurs indicateurs vont dans ce sens :

    - les inégalités tendent à croître,

    - le budget européen régresse,

    - la Françafrique est de retour,

    - les services publics se réduisent,

    - le racisme remonte,

    - les vieilles peurs reviennent,

    - les positions se figent,

    - l'innovation est aux abonnés absents,

    - le pouvoir d'achat moyen baisse,

    - ....

    J'en oublie certainement. Avant, on disait que tout est possible. Aujourd'hui, plus rien ne semble possible. A part sauver ce qui ne devrait pas l'être. Par exemple notre système bancaire, la mondialisation actuelle ou encore l'euro. Dans un tel climat, vouloir proposer un projet politique innovant, radical et iconoclaste est un véritable suicide marketing.

    Hollande ou Sarkozy, c'est le triomphe du même conservatisme, qu'il soit dit de gauche ou de droite ne change pas grand-chose.

  • la gauche et la nation

    Iconoclaste. D'habitude, l'idée de nation est plutôt portée par la droite, et la gauche préfère chanter l'internationale. La situation économique pourrait nous amener à complètement inverser cette tendance. En effet, je crois que la nation est la seule alternative à une mondialisation économique qui pousse au moins disant social et fiscal, c'est-à-dire à droite toute.

    La logique économique actuelle voudrait que la gauche utilise la fibre nationale. Mais elle n'a pas été éduquée dans ce sens. D'où son impuissance et ses échecs répétés. A l'inverse, l'extrême-droite nationale en vient à tenir des discours de protection sociale, en cohérence avec l'apport possible de la nation, mais en opposition avec son positionnement habituel de droite dure.

    La gauche espère se sortir de ce malaise idéologique en misant sur l'Europe. Je n'y crois plus. L'Union européenne est partie trop loin dans la mauvaise direction. Celle du refus de toute intervention dans l'économie, de tout protectionnisme, et d'une démocratie au rabais à la solde des lobbies financiers et des experts-fonctionnaires.

    François Hollande, si tu gagnes au second tour, et je le souhaite, bon courage !

     

  • La nouvelle donne économique

    Le monde change, l’économie impose son tempo, la technologie aussi, le capital tient toujours les rênes, et si le social a progressé, surtout en France et en Europe, la tendance s’est inversée avec la mondialisation. Développement de la mécanisation du travail et limites écologiques, la raréfaction résultante du marché du travail pose le vrai problème. Quand le moins disant social devient la clé principale pour sortir localement d’un chômage de masse, il est temps que la politique s’en mêle, et trace des voies nouvelles qui soient acceptables pour la majorité.