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capitalisme - Page 4

  • Non au capitalisme, oui au libéralisme

    Pour refonder la gauche, je propose un double virage.

    Dire oui au libéralisme, pas le néolibéralisme sauvage de la mondialisation mais un libéralisme classique, qui reconnaît l'efficacité de la concurrence et qui est prêt à tourner la page du fonctionnariat.

    Dire non au capitalisme, c'est-à-dire refuser la mainmise sur l'économie des capitalistes, mais encore accepter de dire oui à l'autogestion des entreprises, et de façon plus pragmatique qu'idéologique.

    Les deux virages sont trop serrés ? Peut-être mais prendre un seul de ces deux virages nous fera perdre l'équilibre.

    Iconoclaste ? Oui, ce qui est plutôt bon signe pour pouvoir refonder la gauche.

  • la République au service du capitalisme

    Nicolas Sarkozy a le mérite de la franchise (rare mais pas inexistante) : oui, il fera tout pour que les "décideurs économiques" que sont les capitalistes soient contents de sa République. Il a enfin accepté la récompense promise par Bolloré. Il s'est lâché. Pour survivre, la République ne doit-elle pas d'abord servir au mieux les intérêts des capitalistes ? L'autorité de l'argent ne doit-elle pas être restaurée ? Les symboles sont éloquents.

  • Bonification et extension de la démocratie

    Maintenant que l'élection présidentielle est passée, nous allons enfin pouvoir parler des sujets de fond de la politique, comme peut le faire mon livre.

    Je propose un plan de bonification et d'extension de la démocratie. Celle-ci est encore trop pâle et elle est maintenant menacée par la mondialisation et le capitalisme. Ceux-ci veulent un moins disant social systématique qui est une vrai menace pour elle (la démocratie).

    La bonification et l'extension de la démocratie en quelques mots :

    La bonification de la démocratie = le développement de l'information des citoyens + une simplification des lois et des budgets publics + des règles justes de concurrence entre les partis + une prise au sérieux de la fonction politique + une solidarité effective avec les plus faibles et les plus pauvres + un contrôle de la mondialisation par de nouvelles douanes d'essence libérale (ce n'est pas un contresens) + une réhabilitation des services publics par la disparition progressive du statut de fonctionnaire.

    L'extension de la démocratie = plus de services publics là où c'est nécessaire + la mise en autogestion des entreprises + la mise en oeuvre d'une stratégie offensive et non-violente d'extension planétaire de la démocratie.

    Toutes ces idées sont développées dans mon livre "Plan B anticapitaliste et libéral". Mais sans doute aurai-je dû l'appeller "Bonification et extension de la démocratie". C'est plus positif et moins conflictuel que d'affirmer un anticapitalisme libéral, qui est exact mais dont l'expression déroute, une vérité qui arrive trop tôt pour être comprise.

  • La fin du capitalisme

    Au moment où Sarkozy et Royal s'affrontent, permettez-moi une digression sur la fin du capitalisme.

    Oui, nous pouvons sortir du capitalisme. A condition de maintenir le libéralisme, par et pour la démocratie.

    Oui, nous devons sortir du capitalisme. Sa lutte naturelle contre toute forme de solidarité et de démocratie le rend beaucoup trop dangereux. A notre âge de mécanisation extraordinaire et encore en devenir, le capitalisme devient une menace pour la majorité, car le capitalisme n'a plus besoin de la majorité, le capitalisme n'a plus besoin du travailleur, si ce n'est pour maintenir une main d'oeuvre très bon marché et parfaitement soumise, en attendant le robot qui le remplacera tôt ou tard. Quand allez-vous ouvrir les yeux ? Le capitalisme est condamné, si je puis dire, à devenir de plus en plus dangereux pour la majorité de l'humanité.

    Oui, nous pouvons sortir du capitalisme. Par une politique d'autogestion des entreprises, de liberté du travail, de solidarité, d'information des citoyens, de renforcement de la démocratie et de régulation de l'international.

    Mon livre est un projet de sortie du capitalisme.

    En attendant, votez Ségolène Royal !