Pour refonder la gauche, je propose un double virage.
Dire oui au libéralisme, pas le néolibéralisme sauvage de la mondialisation mais un libéralisme classique, qui reconnaît l'efficacité de la concurrence et qui est prêt à tourner la page du fonctionnariat.
Dire non au capitalisme, c'est-à-dire refuser la mainmise sur l'économie des capitalistes, mais encore accepter de dire oui à l'autogestion des entreprises, et de façon plus pragmatique qu'idéologique.
Les deux virages sont trop serrés ? Peut-être mais prendre un seul de ces deux virages nous fera perdre l'équilibre.
Iconoclaste ? Oui, ce qui est plutôt bon signe pour pouvoir refonder la gauche.