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politique - Page 17

  • La fin du capitalisme

    Au moment où Sarkozy et Royal s'affrontent, permettez-moi une digression sur la fin du capitalisme.

    Oui, nous pouvons sortir du capitalisme. A condition de maintenir le libéralisme, par et pour la démocratie.

    Oui, nous devons sortir du capitalisme. Sa lutte naturelle contre toute forme de solidarité et de démocratie le rend beaucoup trop dangereux. A notre âge de mécanisation extraordinaire et encore en devenir, le capitalisme devient une menace pour la majorité, car le capitalisme n'a plus besoin de la majorité, le capitalisme n'a plus besoin du travailleur, si ce n'est pour maintenir une main d'oeuvre très bon marché et parfaitement soumise, en attendant le robot qui le remplacera tôt ou tard. Quand allez-vous ouvrir les yeux ? Le capitalisme est condamné, si je puis dire, à devenir de plus en plus dangereux pour la majorité de l'humanité.

    Oui, nous pouvons sortir du capitalisme. Par une politique d'autogestion des entreprises, de liberté du travail, de solidarité, d'information des citoyens, de renforcement de la démocratie et de régulation de l'international.

    Mon livre est un projet de sortie du capitalisme.

    En attendant, votez Ségolène Royal !

  • Débat télé Sarkozy Royal : conseils à Ségolène

    Ne pas oublier de lui présenter ses défauts, en étant factuelle, calme et inquiète pour la France.

    Présenter les mesures du pacte présidentiel les plus solides et les plus stratégiques.

    Expliquer la difficulté de la tâche face à la mondialisation.

    Se poser en arbitre qui fera de son mieux et non en madame miracle qui sait tout, les vrais solutions restent à trouver (voir mon livre).

    En pragmatique, indiquer un gouvernement large, de la gauche de la gauche jusqu'aux nouveaux centristes.

    Oui, je sais, ce n'est pas facile de réaliser tout çà en respectant la forme d'un débat télé avec Nicolas Sarkozy...

    Mais n'est pas présidente qui veut ! Bon courage.

  • L'antilibéralisme est une connerie

    Tous ceux qui, à gauche, se proclament antilibéraux font une belle connerie. Autant je partage l'anticapitalisme (je suis pour développer l'autogestion), autant le rejet des principes libéraux est à mon sens une impasse.

    Le communisme n'a pas survécu à son rejet des principes libéraux. Il faut enfin en tirer la leçon. Bien sûr, il ne faut pas confondre le néolibéralisme actuel, qui prône le moins disant social, avec le libéralisme dont nous avons besoin.

    Critiquer une alliance Bayrou-Royal au nom de l'antilibéralisme est le meilleur moyen pour la gauche de se planter à cette élection et de laisser une voie royale à Sarkozy.

    J'ai aussi voté non au référendum sur l'Europe. Contre le néolibéralisme, oui, mais contre le libéralisme, c'est idiot. A moins de se satisfaire d'une posture d'opposition, puérile et immature mais tellement confortable.

  • Campagne archaïque

    Contrairement à ce que disent les médias, cette campagne est complètement archaïque. Aucun sujet vraiment novateur, des attitudes du passé, de la démagogie à la pelle, et une envie de voter qui consiste plus à éviter quelqu'un ou un parti qu'à promouvoir des projets intéressants. Les recettes suggérées sont plus des incantations que des formules nouvelles.

  • Pourquoi Sarkozy va perdre

    C'est le taux d'abstention qui va sans doute être décisif. Combien, à l'extrême-droite et au centre, vont aller "pêcher" dimanche en 8 ? A mon avis, beaucoup. Assez ?

    Et si on considère la majorité du non au référendum européen, plus que discrète au premier tour mais latente, Sarkozy ne peut pas gagner. Il incarne tous les défauts du oui au référendum : acceptation et promotion du néolibéralisme débridé de l'Europe actuelle et volonté de passer en force à l'assemblée sans consultation des citoyens.

    Et, surtout, il est à mon avis probable qu'un axe Royal-Bayrou se dessine avant le second tour. Bayrou doit prouver qu'il n'est plus à droite et bien au centre. Ce qui signifie qu'après avoir été capable de gouverner avec la droite, il doit être capable de gouverner avec la gauche, centrisme véritable oblige. Son opinion sur Sarkozy et le pragmatisme de Royal doive pousser dans cette voie. Si il n'est pas capable de pactiser avec Royal, son centrisme resterait juste du bluff, et il se dégonflera aussitôt.

    Et Royal, si elle veut gagner, doit accepter ce genre de pacte. Le centre n'est pas la droite, qu'il vienne en renfort de la gauche, tant mieux et c'est sans doute vital.