Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • vive les douanes intelligentes

    Pour ne pas être mangés par les "acteurs économiques", les Etats ont tout intérêt à réapprendre le bon usage des douanes. La volonté de maintenir le "libre-échange" est une hérésie sociale et écologique. La course au moins disant social et écologique est une catastrophe pour les démocraties réelles. Déjà que le chômage est structurel, nous ne pouvons plus nous permettre de laisser faire une mondialisation qui n'est malheureusement qu'économique et nullement politique.

    Alors vive les douanes intelligentes ! A condition de ne pas les voir comme un remède miracle, mais comme un outil à la disposition de chaque démocratie. Oui, les droits de douanes peuvent rendre certains produits plus cher, mais si des emplois peuvent être maintenus ou créés, alors tant mieux. Oui, les douanes peuvent entraîner des rétorsions commerciales, mais si nous sommes pragmatiques, nous pouvons juste les utiliser à bon escient, quand la balance en termes d'emplois restera positive.

    Et n'hésitons pas à avoir une véritable politique économique, pragmatique là encore, et publique, enfin publique, avec des débats contradictoires, des alternatives évaluées. Et avec un service public bancaire pour favoriser les créations d'activités rendues possibles par cette politique douanière nouvelle.

    N'oublions pas non plus les bénéfices écologiques d'une relocalisation d'une partie de l'activité économique. Et en matière d'écologie, les douanes peuvent aussi avoir du sens, même si il faudra accepter de payer l'addition, de type taxe carbone.

     

  • comment valoriser les services publics

    Pour redonner aux services publics leur force et leur donner une capacité offensive (secteur bancaire, logements, ...), je crois qu'il importe d'accepter d'avoir des services publics avec des travailleurs "ordinaires", c'est-à-dire sans statut particulier par rapport au privé. Je crois que cette mesure est devenue indispensable pour donner toute sa crédibilité aux services publics.

    Pour réussir cette rupture sans casse, une mesure assez simple consisterait à ne plus embaucher que des travailleurs ordinaires, avec des contrats identiques au secteur privé. Une mesure de "droite" qui permettrait de mener une politique de "gauche". Paradoxe.

  • Vive le service public bancaire !

    Il est peut-être temps de s'interroger sur la pertinence de maintenir le système bancaire dans le privé.

    Il semble que le système actuel soit du type "pile je gagne, et face tu perds", vu du banquier. Si une entreprise ne peut pas faire faillite, faut-il la maintenir dans le secteur privé ?

    On se rend compte que le système bancaire est indispensable au bon fonctionnement de l'économie. Si les banques ne vont pas bien, c'est toute l'économie qui va mal. Au fait, à quoi sert une banque ? Pour faire court : d'un côté draîner l'épargne et de l'autre permettre les investissements, pour les entreprises comme pour les particuliers, en prenant soin d'évaluer les risques de solvabilité future des emprunteurs.

    A voir la façon dont cela se passe, il semble bien que les fondamentaux du métier ont été perdus de vue depuis quelque temps. L'objectif de rentabilité maximum y est sans doute pour quelque chose, de même que l'impossibilité de faire faillite.

    Avec un service public bien pensé et moderne, on pourrait remédier à ces maux. Sinon ? On recommencera. Quand les banques auront mis en faillite les Etats, comment se portera la démocratie ?