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  • le logiciel 2.0 de la gauche

    Conseils pour le logiciel 2.0 de la gauche :

    Pour éviter la scission qui s'annonce, proposer à la fois de vrais mesures libérales et de vrais mesures sociales. Satisfaire les deux camps, celui des avancées sociales pour la gauche de la gauche et celui du réalisme pour la droite de la gauche.

    Mesures proposées pour satisfaire les réalistes : assouplir le marché du travail, réhabiliter les services publics en libéralisant les conditions de travail dans les services publics, condamner le déficit public, mieux informer les citoyens.

    Mesures proposées pour satisfaire les avancées sociales : créer un véritable plancher social pour les plus pauvres, lutter contre la mondialisation néolibérale par des douanes pénalisant les pays à faible solidarité et peu respectueux de l'environnement, ressusciter les services publics dans le logement et dans les banques, favoriser l'autogestion des entreprises.

    Bon, ce sont un peu les propositions qui sont dans mon premier et dernier livre...

     

  • Et si nous parlions d'autogestion ?

    La gauche est mal en point. Il faut dire que la mondialisation joue contre elle. Que faire vraiment face au mouvement des délocalisations ? Et comment arrêter cette course au moins disant social ? Pour changer le logiciel de la gauche, il faut sans doute partir de là.

    Je propose l'autogestion. Un concept très mai 68 qui n'a pas survécu à la prise de pouvoir par la gauche 1981. L'autogestion mériterait plus d'attention par les citoyens de gauche. Elle allie naturellement responsabilité et démocratie. Et je crois surtout que l'autogestion est le bon moyen pour contrer les délocalisations.

    Mais c'est un concept qui reste révolutionnaire, la difficulté est là. Il signifie une prise de pouvoir des entreprises par les travailleurs, en lieu et place des capitalistes. Diantre, un concept anticapitaliste ! D'où le risque d'une fuite des capitaux là où l'autogestion n'existe pas, c'est-à-dire partout ailleurs...

    Peut-être qu'en continuant à rémunérer le capital, en y allant progressivement, avec aussi un nouveau service public bancaire performant en support des entreprises autogérées, et enfin une acceptation des régles de la concurrence y compris dans ce service public bancaire, nous pouvons y arriver. Ma phrase est un peu longue mais elle est importante. L'autogestion est une piste qui mériterait au moins un débat.

    Nous pouvons imaginer différentes formules. La plus sérieuse et la plus réaliste me paraît être celle qui donne la priorité à la valeur travail et à la liberté des revenus. Est-ce que cela intéresse quelqu'un ?