J'hésite encore entre Bayrou, Royal et Besancenot. Dans mes deux précédentes notes, j'ai parlé de Ségolène Royal et François Bayrou. C'est maintenant le tour d'Olivier Besancenot.
Il a un atout. Il prône clairement une rupture avec le capitalisme. La-dessus, je suis d'accord.
Là où je suis nettement moins d'accord, c'est quand il amalgame antilibéralisme et anticapitalisme, c'est aussi quand il fait de son incompétence déclarée en calcul de base un non-problème, et c'est surtout le flou total et l'absence de réalisme dans l'alternative qu'il propose.
La culture de l'opposition qu'il cultive si bien devrait faire place à une culture du projet et de la conquête. Sinon, on peut imaginer le pire et de voter pour lui tu t'abstiendras.
On peut dire à peu près la même chose, me semble-t-il, des autres candidats de "la gauche de la gauche", Bové, Buffet, ...
Il reste la cas de Dominique Voynet. Sa campagne à "rebrousse-poils" (agressivité, mépris et contestation systématique) est assez hallucinante. Avec Nihous, nous avons peut-être là le couple le plus intéressant de la campagne. Je rêve de leur lune de miel, pour le bonheur d'une écologie réunifiée.
Commentaires
bien la distinction entre anti-capitalisme et anti-libéralisme.
En commentaire à votre précédent billet "Royal ou Bayrou" vous posiez une question : "si bayrou est élu" "cela ne favorisera-t-il pas les extrèmes?" car "Bayrou finira bien par se fatiguer": Si cela arrive, nous espèrons tous que des socialistes modérés et progressistes (cf propos de M. Rocard et DSK aujourd'hui) prennent alors le relai!
Pour rassurer concernant la volonté de Bayrou de sortir du "tout fric" vous pourrez vérifier su bayrou.fr que ca ne date pas d'hier chez lui!
Cordialement!