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solidarité

  • La solidarité en question

    La question de la solidarité est simple : Quand une personne naît, a-t-elle le droit de vivre correctement ? Résumons, le travail se fait rare, notre capacité à générer des richesses augmente, les inégalités progressent, la mondialisation nivelle les droits sociaux, on va tout droit, on y est déjà, vers des riches de plus en plus riches et des pauvres de plus en plus pauvres, pour cause de pénurie de travail. Et un couvercle écologique qui doit nous obliger à limiter la croissance. En y réfléchissant bien, l’effet de ciseau est monstrueux. Un ciseau à trois branches : la mécanisation du travail, les limites de la croissance et le règne capitaliste. Sérieux, nous allons nous faire découper en rondelles. Ce ciseau monstrueux est déjà à l’œuvre. Le terrorisme international est à décrypter dans ce sens. Est-ce vraiment un hasard si les pays musulmans sont parmi les plus touchés par le chômage ? Allez vous renseigner sur des évaluations sérieuses des taux de chômage au Maroc, en Egypte, en Irak, en Palestine ou au Pakistan. C’est éloquent, nos soi-disants catastrophiques 10 % de chômage représentent pour eux un paradis lointain. Le problème est en fait idéologique, comment l’Occident peut-il représenter un quelconque idéal quand celui-ci privilégie d’abord le capital, ensuite la méfiance et la loi du plus fort, la démocratie et le racisme en options carotte et bâton ? Tant que l’argent primera la démocratie et la solidarité, on doit s’attendre au pire en matière de terrorisme, la vrai réponse au terrorisme ne peut être qu’idéologique. Ou alors il faut « neutraliser les terroristes », c’est-à-dire tuer ou parquer à terme la moitié de la planète. Est-ce la direction que nous prenons ? Le retour des théories malthusiennes quand c’est trop tard, cela va coûter combien en vies humaines ?

     

     

     

    La question pratique de la solidarité est simple : Va-t-on soutenir économiquement les personnes sans travail et sans revenus ou va-t-on les transformer en nouveaux esclaves ou encore les réduire en cendres ? Solidarité or not solidarité ? That is the question, to be or not to be. Vie, esclavage ou cendres pour les chômeurs envahissants ? Une chose est sûre n’en déplaise, nous avons les moyens collectifs de faire vivre tout le monde, notre capacité à créer des richesses est démontrée et progresse tous les jours, à la condition de limiter la pollution de tous, des plus riches en particulier car les plus polluants. Mais évitons de tomber dans la chasse aux riches, dans le très mauvais jeu de la haine. C’est le jeu de Ben Laden, un alibi parfait pour autoriser les capitalistes à mener une politique de cendres, ils en ont les moyens, les guerres ne peuvent que profiter aux capitalistes, ils ont la force financière et technologique avec eux. Soyons non-violents par conviction et par intérêt. Le résultat concret de Ben Laden, c’est l’armée américaine à Bagdad et à Kaboul. A quand Téhéran ? Côte à côte des armes terribles et des chômeurs, la configuration idéale pour une « politique de cendres » ?

     

     

     

    La prise de conscience de ces enjeux n’est pas achevée. Aujourd’hui, ce sont les fondements de la solidarité qui sont en question, jusqu’où les plus riches sont-ils prêts à jouer le jeu de la solidarité ? Leur refrain sur la mondialisation et les réformes nécessaires nous indiquent clairement leur volonté du moins disant social. Jusqu’où et jusqu’à quand peuvent-ils nous imposer leur volonté ? Par instinct de survie, tous ceux qui n’ont pas pu, ou pas voulu, se vêtir des confortables habits capitalistes vont réagir. La parole est à la démocratie. La régression de la solidarité est plus le fait d’une soumission que d’une fatalité, mais on n’échappera pas à une radicalité dans les solutions.