Le coeur du libéralisme est l'acceptation d'une concurrence libre et non-faussée.
Le néolibéralisme fausse la concurrence internationale car il ne tient pas compte des différences sur les prélèvements obligatoires et les protections sociales et environnementales subis par les entreprises. Une entreprise chinoise ou indienne subit des prélèvements obligatoires beaucoup plus faibles et les protections sociales et environnementales sont également beaucoup plus faibles. L'entreprise française est donc largement pénalisée, la concurrence EST faussée.
Si nous suivons la logique néolibérale (absence de douanes), nous incitons de fait les Etats à baisser au maximum leurs contraintes sur les entreprises, et donc à faire baisser les protections sociales et environnementales, même si cette pression néolibérale pousse également les Etats à être plus efficaces dans leurs dépenses, ce qui est une bonne chose.
Défendre le néolibéralisme, c'est donc vouloir enterrer l'esprit même du libéralisme, qui prône la concurrence libre et non-faussée. A armes égales, même si l'idéal proposé est sans doute inatteignable. On peut au mois se diriger vers, suivre une direction. Il faut donc, pour sauver le libéralisme, rompre avec le néolibéralisme, en établissant de nouvelles douanes correctrices des déséquilibres évoqués là. Voir mon précédent message sur la formule que personnellement je propose. Des douanes libérales. Pas facile mais jouable.
Et surtout indispensable. Le néolibéralisme nous amène dans le mur, et la France est en première ligne, et l'Europe aussi, à un moinde degré.