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parti socialiste

  • La fin du travail obligatoire

    Pour refonder vraiment la gauche, il faut se donner un objectif clair, palpable et puissant. Un objectif qui permette à la gauche de repasser à l'offensive. Ce n'est pas en se contentant de défendre que l'on marque des buts.

    Les 35 heures n'étaient et ne sont pas la bonne solution. Ils sont trop inadaptés à l'économie moderne, celle-ci réclame plutôt de la souplesse et de la réactivité, les tâches les plus régulières et les plus répétitives sont de plus en plus automatisées.

    Grâce à la fantastique mécanisation du travail, il est temps de pouvoir décréter la fin du travail obligatoire. Je sais que je suis totalement à contretemps de la pensée ambiante, qui glorifie et sanctifie le travail, mais cette pensée d'époque est à la fois un contresens historique au niveau collectif et juste une grosse crispation devant un gros changement inéluctable. Le gros changement inéluctable est le fait qu'il y aura de moins en moins du travail pour tout le monde, mécanisations et limites de la croissance obligent.

    La fin du travail obligatoire est à portée de main. Elle passe par la reconnaissance du chômage structurel et l'institution d'un plancher économique solide pour tous ceux qui ne travaillent pas. Une véritable éradication de la misère, au moins sur le territoire français, dans un premier temps.

    Il faut juste faire en sorte que le travail obtenu, aussi petit soit-il, permette de gagner plus que ce plancher économique garanti. Les citoyens auront toujours envie de gagner plus en travaillant.

    Et j'ai fait mes calculs, le coût fiscal n'est pas si important. En France, 72 milliards d'euros l'an pour 10 millions de personnes, soit environ un vingtième du PIB national, sachant qu'il existe déjà des prestations pour les plus démunis.

  • Idées nouvelles à gauche ?

    Où sont les idées nouvelles à gauche ? Désolé, mais je ne vois rien venir par les médias.

    Le fait de savoir si le parti socialiste doit ratisser plus à sa droite ou plus à sa gauche n'exprime pas de nouvelles idées.

    Je crois pouvoir aller plus loin : moins les idées soutenues sont bonnes, plus les divisions apparaissent.

    Ce "théorème" a déjà prouvé sa véracité à la gauche de la gauche (avec l'antilibéralisme, qui se contente de critiquer et ne propose pas de perspectives claires et crédibles). J'ai bien peur qu'il soit à nouveau démontré au parti socialiste.

    Nous avons maintenant une droite décomplexée et une gauche complexée. Les idées nouvelles à développer doivent permettre d'inverser la tendance. Mon petit bouquin a été écrit dans cet esprit.

    Le gros défaut de la gauche est dans son incapacité à aller au-delà de la critique, son incapacité à proposer des réformes claires et attractives.